• VIVE LA CONCERTATION VIVE L'ENVIRONNEMENT

    Article rédigé par "POIL-A-GRATTER"

    VIVE LA CONCERTATION, VIVE L'ENVIRONNEMENT

    Un bel exemple de « démocratie participative » vient de nous être magistralement donné par Mr. Le maire.

    Le 28 mars, dans l'après-midi, un employé municipal a discrètement distribué dans les boites-aux-lettres des habitants du Blamont l'info suivante (datée du 27 mars):

    - »Mme, Mr, Je me permets de vous informer qu'une coupe de bois va être réalisée dans l'espace boisé situé derrière votre propriété à partir de début avril 2012. Cette prestation sera réalisée par le personnel communal. Comptant sur votre compréhension, je vous prie de bien vouloir agréer, mes meilleures salutations » Le Maire, Gérard CHOMONT.

    LA COMPREHENSION, A QUEL SUJET ? Les nuisances de chantier? La destruction de la nature et du cadre de vie ? L'impossibilité faite aux riverains de se retourner faute de temps ?

    CE BOIS EST CLASSE ET LE DEBOISEMENT FORMELLEMENT INTERDIT sauf que....

    Le massacre  a débuté en 2010. Deux délibérations ont été prises par le conseil municipal (le 17 février et le 23 juin) pour autoriser des entreprises à déposer des remblais dans une ancienne carrière, à raison de 10 euros le m3: la commune a un cuisant besoin d'argent...

    PROBLEME: cela s'est fait sans autorisation des Services de l'Etat, dans une zone classée à risques d'effondrement par un P.P.R.N. !

    Suite à la pugnacité administrative de certains riverains le chantier devait être stoppé, mais en septembre 2010 seulement. Entre-temps des milliers de m3 devaient être entassés.

    Janvier 2011, une propriété située non loin de là commence dangereusement à glisser. Le maire décide de raser une bonne partie des arbres afin d'endiguer le désastre en talutant. Pour passer outre l'absence de feu vert des « eaux et forêts », il prend un arrêté de péril.

    Début 2012, la maison bouge toujours...Les riverains ont vent de nouvelles brèches dans le bois pour remblayer à d'autres endroits. Réponse des « eaux et forêts »: On ne doit pas toucher à un bois classé, et un arrêté de péril doit être justifié.

    A ce jour, aucune habitation n'est menacée dans la nouvelle zone visée (les trous sont loin), si ce n'est par les ravages possibles  du déboisement sauvage: modification de l'hydrologie, surcharge des terrains etc...

    Ajoutons à cela que, d'après certaines indiscrétions, il serait prévu d'abattre les arbres au bull: cela s'est déjà fait, et des quantités de bois non négligeables ont même été enterrées sous les remblais: bonjour la stabilité!

    QUESTION: QUE FAIT LA D.D.E.A. DE MEAUX CHARGEE DE LA SURVEILLANCE DU SITE ? Va-t-on, comme dans le cas de l'ex décharge, « profiter » du laxisme des fonctionnaires ?

    Nous sommes en pleine période de reproduction de la faune et de nidification (oiseaux, écureuils etc...)

    QUESTIONS: QU'EN PENSENT LES ECOLOGISTES, AMIS POLITIQUES DU MAIRE ?

    ET SURTOUT: QU'EN PENSE LA POPULATION ?

                                                                                                  "POIL-A-GRATTER"

     

     


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  • Commentaires

    1
    "poil à gratte
    Lundi 2 Avril 2012 à 11:54

    DEBOISEMENT SAUVAGE, SUITE....

     

     

    EH OUI, CA CONTINUE !

    A l'heure où l'on nous enfume à grands coups de « Grenelle de l'Environnement », où l'on nous culpabilise à mort au nom du « développement durable » ou autres « bilans carbones » désastreux, ça pourrait être comique...

    Suite au petit mot si gentiment distribué le 28 mars aux habitants du Blamont, certains d'entre eux sont montés au créneau et ont interpellé, dès le lendemain matin, la D.D.E.A. De Meaux, Réponses « étonnantes » autant qu'évasives du fonctionnaire: « on ne peut aller contre les décisions d'un maire » (même si elle sont illégales????) ou encore « il faudrait écrire à Melun.... » DONT ACTE. Outre les alertes téléphoniques (qui apparemment ne suffisent pas), des fax, confirmés par courriers recommandés avec A.R. Sont expédiés:

    à la direction de la D.D.E.A de Meaux

    au directeur départemental de Melun

    au préfet du département

    Curieusement, le 29 mars au soir, une réunion importante se serait tenue en mairie de Crégy. QUEL POUVAIT ETRE SON BUT ?

    Le 30 mars au matin, les riverains écoeurés entendent les tronçonneuses se mettre DEJA à l'ouvrage. Mr. Le maire n'avait-il pas parlé de « début avril ? » CHERCHER L'ERREUR !

    Impossible de joindre directement la D.D.E.A de Meaux ni la D.D.T de Melun sur boite vocale.

    (le week-end n'est pas loin...) Des messages d'urgence sont néanmoins laissés, apparemment en pure perte.

    Lors du conseil municipal du 28 mars, pour justifier ce nouveau massacre et les remblaiements, le maire argumentait d'une nécessité imposée par le plan de prévention.

    Mais, dans un courrier reçu le 20 juin 2011 par un riverain (déjà sur la brèche), Mr. J.Y. SOMMIER, directeur départemental des territoires précisait pourtant:

    « Le remblaiement proprement dit, conformément au plan de prévention des risques, ne pourra être réalisé que sous le couvert d'une autorisation préfectorale pour l'exploitation d'une installation de stockage de déchets inertes, prévue à l'article L.541-30-1 du code de l'environnement »

    De l'aveu même du fonctionnaire de Meaux, aucunes autorisations ni pour le déboisement, ni pour le remblaiement n'ont été délivrées !

    Mais qu'on se rassure, il va quand même se déplacer sur site, dès le 2 avril, probablement pour « vérifier » les arbres abattus. Quand aux remblaiements,nous attendons l'avis de Mr. Le préfet..

    Venons-en maintenant à la responsabilité de Mr. le maire en cas d'éventuels sinistres dans les propriétés riveraines: ce n'est pas LUI qui serait incriminé, mais la ville de Crégy.

    Un exemple cuisant nous a déjà été donné par les événements de Chaillouet et les procès qui ont suivi:

    Les services de l'état (la DRIRE) avaient émis un « avis défavorable » à l'édification d'une zone pavillonnaire au bord d'une décharge, qui plus est exploitée illégalement.

    Le maire d'alors avait passé outre et accordés les permis. Que croyez- vous qu'il arrivât ? C'est la commune qui fut condamnée, et donc les contribuables de Crégy appelés à payer l'addition.

    Pour la petite histoire, nous devons encore à ce jour la coquette somme de: 577 600 euros.

    ELLE EST PAS BELLE LA VIE A CREGY ?

     

    Signé: POIL-A-GRATTER

    2
    vertjus48
    Mardi 3 Avril 2012 à 04:17

    EGALITUDE, QUAND TU NOUS TIENS

    Bien que les autorités « compétentes » aient été abondamment saisies, Mr, le maire continue à déboiser et remblayer semble-t-il au mépris des lois.....

    A quoi servent donc les fonctionnaires (haut et bas) chargés de les faire respecter ? Ne seraient-ils pas mieux employés ailleurs, là où ils sont VRAIMENT NECESSAIRES ?

    Combien coûte cette gabegie, l'entretien d'une telle force d'inertie d'aveuglement préméditée ?

    Quant aux politiques (petits et grands), connaissez-vous la différence entre eux et « la France d'en bas » ? Cela se résume en quatre syllabes.... vous séchez ? On va vous aider par une petite charade:

    mon premier est le tout premier

    mon second ne sent pas bon

    mon troisième bombe avec les arbres

    mon quatrième est très prisé des Anglais

    Et mon tout est ?    UN-PU-NID-THE 

    Tous les sanctionnés du moindre écart de conduite, au volant ou ailleurs, qui se font taper sur les doigts et au portefeuille apprécieront une fois de plus

                                                                              VERTJUS 48

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